Sommaire :
I – Ce que pensent les salariés de la sobriété en entreprise – communiqué de Presse
II – Sondage
III – Vidéo de présentation du sondage
IV – Interviews vidéos de responsables d’entreprise au sujet de la Sobriété
Ces travaux ont été rendus possibles grâce aux soutiens de la Fondation Crédit Coopératif et de la Fondation Macif
I – CE QUE PENSENT LES SALARIES DE LA SOBRIETE EN ENTREPRISE
La sobriété semble être devenue le mot d’ordre de la rentrée et les entreprises, qui vont devoir fournir de grands efforts sur le sujet, sous peine de rationnement, sont en première ligne.
Le Pacte civique, en partenariat avec la Fondation Crédit Coopératif et la Fondation MACIF, a réalisé, avec l’institut Viavoice, un sondage auprès des salariés et des managers d’entreprises sur l’appropriation du concept de sobriété en entreprise, et plus précisément sur le regard des salariés sur le sujet.
Les principaux enseignements de ce sondage sont les suivants :
Les salariés donnent acte aux entreprises d’un début d’application du principe de sobriété
●Les entreprises, au dire de leurs salariés, sont près de la moitié (47%) à revendiquer le terme de sobriété.
●Les salariés les plus proches du concept de sobriété (jeunes de moins de 24 ans, et CSP+) paraissent plus sensibles aux actions de leur entreprise sur le sujet.
●Parmi ceux qui qualifient leur organisation de très sobre, on trouve particulièrement les salariés de l’économie sociale et solidaire (ESS) (37%), puis ceux des entreprises cotées en bourse (33%), contre 22% seulement pour l’ensemble du secteur concurrentiel.
●Seuls 31% des managers disent tout à fait recevoir des orientations stratégiques de leur direction visant à développer la sobriété. Ils sont 46% dans les entreprises de
moins de 10 salariés, 43% dans les organisations de l’économie sociale et solidaire et 42% dans les entreprises cotées en bourse.
●Si 46 % des entreprises mettent en place des indicateurs pour mesurer la sobriété, ces indicateurs sont peu partagés en interne (22%), à l’exception du secteur bancaire (44%).
Mais les salariés expriment un décalage entre leur perception des priorités en matière de sobriété, et celles qu’ils perçoivent dans leurs organisations.
●S’ils s’accordent avec leurs organisations sur l’importance de la lutte contre le gaspillage et la nécessité de bonnes relations humaines, les salariés mettent en première priorité l’objectif de réduction des émissions de carbone (qui ne vient qu’en 6ème place pour les organisations) ; ils insistent (4ème place) sur un encadrement des rémunérations (12ème place pour les organisations.).L’écart maximal entre les rémunérations devrait se situer dans une fourchette de 1 à 20 pour 64% des salariés.
●Dans ce contexte, on peut noter que 81% des salariés pensent qu’il est important que les entreprises les associent aux décisions.
Les salariés ont des idées pour promouvoir la sobriété dans les entreprises
●Pour amener les entreprises à plus de sobriété, les salariés ne travaillant pas dans “une entreprise sobre” mettent en priorité la réglementation (38%), les incitations financières (33%), et le name&shame (28%) ; mais aussi la pédagogie (26%).
●Les freins qu’ils identifient se situent au niveau du coût (33%), de la difficulté de changer ses habitudes (31%), et le fait de ne pas savoir comment s‘y prendre (24%).
Pour les salariés la sobriété est aussi un levier d’attractivité.
●Dans leur recherche de sens, 77% des salariés estiment important que leur travail soit en accord avec leurs valeurs (85% pour les salariés de l’ESS). Et la sobriété
d’une entreprise est une valeur qui les inciterait à postuler à une offre d’emplois (69%) (86% pour les salariés de l’ESS).
●Une entreprise sobre est source de fierté (74%) pour ceux qui y travaillent. Elle donne envie d’en être le client (74%). Et elle attire plus facilement les candidats (67%), particulièrement les jeunes.
Pour télécharger le communiqué, cliquez ici.
II – SONDAGE
III – Présentation du sondage sur la Sobriété en entreprise
IV – Interviews vidéos de responsables d’entreprise au sujet de la Sobriété